Dimanche grande promenade sur la Canebière

La Provence, le 27/12/2017 par Gwenola Gabellec

Pour redynamiser la Canebière et lui offrir un nouveau visage, la ville initie ce 29 janvier les dimanches de la Canebière, un événement culturel et convivial qui réunit plusieurs acteurs du quartier rendue piétonne pour l’occasion de 9h30 à 17h30 l’artère sera le théâtre d’une parade de sept girafes à 11h devant le kiosque à musique, puis d’un brunch géant.

Dimanche sur La Canebiere – photo Philippe Laurenson

A 14h30 les flâneurs du dimanche découvriront les tableaux géants de graffeurs, des portraits d’enfants et d’adolescents, sur les rideaux métalliques de la rue du Théâtre-Français de la place Thiers et de la rue Guy-Môquet.

Ils ne manqueront pas non plus de participer aux balades urbaines pour découvrir le quartier sous des angles méconnu. Parmi ces promenades, la comédienne réalisatrice emmène les curieux dans une histoire très sensible. Sa faconde guide depuis déjà plusieurs années, les curieux dans leur propre ville à la découverte d’histoires intimes.

Suivre Bénédicte Sire c’est avoir la chance d’accéder à des lieux surprenants autant qu’à des récits souvent touchants. Son maître mot : « offrir des voyages aux gens dans leur quotidien ».

Dimanche à 15h, elle proposera un parcours inédit avec sa balade La Canebière des artistes. Cette actrice y évoquera l’âge d’or de Marseille « avec son mélange assez incroyable » et se plaira à réveiller ses « fantômes ». « J’imagine cette singularité, ce brassage » glisse-t-elle en convoquant Giono, Cendrars et Zweig.

Dans l’hôtel Saint-Louis par exemple, elle racontera Colette et son rapport à l’amour puis emmènera son petit monde à la découverte de la plus mythique des rues. Son parcours est truffé de surprises comme ceux des autres itinéraires qu’elle propose (à Noailles, Belsunce, Longchamp et à Paris aussi).

Ses trouvailles (innombrables) font référence à la musique ou à la littérature. Dans ses repérages, ce sont les rencontres qui guident ses déambulations, elle tourne autour avant de tirer son intrigue truffée d’anecdotes comme un fil rouge, avec pour seul désir que « le public lâche prise et que les histoires des gens fassent écho à leur propre vie. »

Un procédé qu’elle utilise dans ses films avec le même goût du lien et de la discussion. Lors de cette promenade La Canebière (« ce joyau » dit-elle) est mise en scène car Bénédicte Sire promet de lui redonner chair et vie, en entremêlant le passé et le présent. Son portrait s’écoute, s’observe et se vit aussi avec les pieds.

Un rendez-vous convivial avec une conteuse hors-pair qui a pour ambition de « lier et délier ce qui nous unit ou désunit » (baladesurbaines.eu)

La Provence Gwenola Gabellec

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