Balade gourmande avec Bénédicte Sire dans le ventre de Marseille

Atout France par Charlotte Cabon , publié le 16 juin 2018, 17:10

A la palme d’or, départ pour la Tunisie avec Jiji et quelques dattes. ©Pascale Beroujon

La réalisatrice Bénédicte Sire est partie à la rencontre des commerçants de Noailles, un quartier de Marseille. Elle en a fait une balade gourmande et vivante. Nous l’avons suivi pour un repas nomade aux quatre coins du monde… sans sortir du 1er arrondissement de la cité phocéenne. (…)

Saladin, saint des saints à Noailles

Fatiha El Keurti aide à dénicher le produit rare parmi les nombreux trésors d’épices, de fruits secs et confits, de sels (noir de Hawaï, bleu de Perse, rose de l’Himalaya…) qui aimantent les visiteurs chez Saladin. (…)

Piments et manioc

Bananes plantain, chou Shanghai, tarot, pousses de soja… Chez Tamky, on voyage de l’Asie à l’Afrique. Les dix frères et sœurs qui font tourner la boutique créée par leur grand-père, arrivé du Vietnam en 1979, proposent aussi des plats asiatiques préparés chaque matin à l’étage. Point d’orgue de l’escale ? Les rouleaux de printemps tout en fraîcheur. Parfum d’Asie chez Tamky

L’odeur de la coriandre et de la menthe sature l’air chez Tamky. “Les raviolis et les crêpes vietnamiennes ?” “En haut à droite”, mitraille Carole Sy aux clients qui l’interrogent.

Rhum des îles

En haut de la rue de l’Arc, végétalisée avec soin par ses habitants, l’Epicerie créole est bien plus qu’une boutique alimentaire du Cap-Vert. Magasin de disques, lieu où l’on prend des nouvelles du pays, bar… Dans une salle aux allures clandestines, Alessandrina Gomes propose de déguster un rhum arrangé au miel.

Café serré ou thé à la menthe

Sur la place du Marché des Capucins, Pierre Auteroche nous accueille au Café Prinder. C’est l’un des plus anciens établissements de la ville, ouvert en 1925 par sa belle-famille, les Prin-derre, originaire d’Italie.

Pâtisseries orientales

Bénédicte Sire s’attache à raconter la vie des personnes derrière leur comptoir. Raouf Haaraf vient de Ghomrassen, un village du Sud tunisien où l’on est pâtissiers de père en fils. A La Rose de Tunis, il confectionne des cigares au miel, des makroudhs, des cornes de gazelle ou des baklawas, autant de gourmandises sucrées qui réjouissent le client.

Par Charlotte Cabon , publié le 16 juin 2018, 17:10

Photographies ©Pascale Beroujon

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